Maleka Salhi

Maleka Salhi émeut par son immense joie de vivre, sa simplicité et sa générosité. Son énergie se décuple lorsqu’il s’agit de partager son amour de la beauté. Pourtant, Maleka Salhi ne se considère pas comme une artiste mais comme une révélatrice d’émotions.

Maleka Salhi sculpte dans son atelier : son sourire radieux témoigne du bien-être que lui procure le modelage de la terre. Cette joie intérieure se communique par les formes simples et spontanées de ces sculptures dont l’aspect organique peut évoquer le galbe de certaines sculptures de la préhistoire… des profondeurs de l’être de l’artiste s’exprime l’universalité de ces silhouettes primitives.

Maleka Sahli A

Déesse ancestrale ou femme d'aujourd'hui, l'archétype de la mère nourricière ouvre son cœur et offre ses bienfaits. Elle est entourée des premières œuvres de Maleka plus classiques et décoratives.

Maleka Sahli B

L'Amour est un des sujets de prédilection de Maleka. Des couples d'amoureux tendrement entrelacés ou dansant peuplent son œuvre.

Maleka Salhi 1

Le déséquilibre stable des couples sculptés annonce la recherche d'équilibre entre les polarités masculines et féminines en chacun de nous.

Maleka Sahli C

Maleka Sahli affectionne la tridimensionnalité de la sculpture : " J'aime tourner autour des œuvres, chaque angle de vue provoque une nouvelle émotion".

Maleka Sahli

Maleka Sahli multiplie les expériences avec la matière pour se renouveler : l"utilisation d'une nouvelle patine stimule son imagination.

Le goût de la beauté

Maleka est née à Tourcoing dans une famille ouvrière « dont les valeurs reposaient essentiellement sur le travail et le goût de l’effort ». Enfant, elle rêve de devenir restauratrice d’art mais son imaginaire et son goût pour l’art ne pourront s’exprimer que beaucoup plus tard.

« Malgré une vie familiale et professionnelle apparemment remplie et heureuse, sans vraiment m’en rendre compte, je me suis mise naturellement à arpenter les musées de la région et à découvrir le monde des artistes créateurs. J’ai observé longuement les œuvres, j’ai ressenti de forts sentiments et j’ai décidé de me confronter à différentes techniques artistiques ».

Sa rencontre avec la sculpture est tout à fait fortuite. « Je voulais m’inscrire à l’ERSEP (aujourd’hui ÉSA, École Supérieure d’Art de Tourcoing) pour suivre les cours du soir de photographie. Le professeur qui enseignait cette matière étant absent le jour de ma venue, l’agent d’accueil m’a orientée vers le cours de céramique. Le professeur de sculpture m’a mis devant un pain de glaise et m’a dit « Va s’y ! » Et je me suis lancée, dans un premier temps, dans le modelage de vaisselle ». Très rapidement, Maleka s’interroge : « reproduire les œuvres d’autres artistes ne me correspondait pas. L’approche était trop classique à mon goût et laissait peu de place à ma créativité ».

La terre, éveilleuse d’émotions

Elle participe à un atelier de sculpture en lâcher-prise chez Agnès Chapelain : cette rencontre, les yeux bandés, avec la terre est décisive ! « C’est ce dont j’avais besoin pour m’exprimer. Pas de croquis ni de dessin préparatoire. Uniquement l’authenticité de l’expression de mon intériorité. Le travail spontané de la matière terre m’a rendu confiance, m’a permis de me reconnecter à mon être profond. C’est un véritable outil de connaissance de soi. J’ai appris à délier mes émotions et à les rendre accessibles à autrui. C’est ce qui me passionne ».

Maleka Sahli, 18 rue de Nancy - 06 16 87 38 90 - mail : nefta1@hotmail.fr

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